Comment est-ce qu’on peut encourager les pensées plus élevées chez nos élèves?


les élèves apprennent mieux lorsque les adultes qui les soutiennent les incitent à aller plus loin que ce qu’ils sont capables de faire sans aide – Carole Ann Tomlinson (traduction fait ici: La différenciation : une façon de penser

Il y a des enseignant(e)s qui pensent qu’avec les défis qu’une élève fait face quand elle apprend une nouvelle langue c’est trop difficile de la demander de non seulement apprendre la langue d’une façon mécanique, mais de penser d’une façon plus élevées aussi. Je pense qu’une élève va monter jusqu’à la barre qu’on place pour elle. Si la barre est trop base, elle n’aura pas beaucoup de travail à faire, mais si on met la barre un peu plus loin de ce qu’elle a capable de faire sans aide, elle pourra même la surpasser!

Les pensées plus élevées correspondent aux niveaux en haut de la pyramide taxonomique de Bloom

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ca veut dire l’analyse, l’évaluation, et la création.

Voilà certaines activités qu’on pourra offrir a nos élèves pour développer leurs pensées plus élevées:

  • Évaluer un film en le comparant avec un autre
  • Créer des livres/vidéos/pièces de théâtres pour les plus petits
  • Créer des blogs pour discuter avec les autres de leurs pensées
  • Créer un diaporama avec VoiceThread pour raconter une histoire personnelle
  • Comparer plusieurs sites web sur le même sujet pour déterminer lequel est le mieux, le plus fiable
  • Utiliser des organisateurs graphiques pour comparer/analyser/déterminer
  • Créer des évaluations pour leurs pairs (ou même leur enseignant! 😉
  • Filmer un vidéo pour redire une histoire d’une autre façon, pour changer la fin d’une histoire, pour ajouter un personnage à une histoire existante…

Quand on travaille avec les pensées plus élevées le travail est beaucoup plus intéressantes que le travail des pensées moins élevées. Je crois que les activités de création, évaluation, et analyse sont des façons de motiver nos élèves à vouloir apprendre.

Qu’en pensez-vous?

Des mots inspirants

L’échec n’est pas une option!

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En avez-vous d’autres?

Est-ce que vous différenciez votre enseignement?

La façon la plus facile de répondre aux besoins de nos élèves est par la différenciation pédagogique.

Dire que chaque élève est différent, c’est assez facile, c’est presque une évidence. Mais réussir à faire se développer chaque élève au maximum de ses capacités dans le respect de ce qu’il est, de ce qu’il sait et de ce qu’il est capable de faire à un moment précis de son parcours scolaire, voilà un défi de taille qui peut en décourager plus d’un. C’est là que la différenciation pédagogique entre en jeu et devient pour les enseignants non pas une bouée de sauvetage, mais plutôt un guide dans ce passage obligé, et très ardu, vers une réelle pédagogie différenciée.

« Mais alors, direz-vous, pourquoi différencier puisque cela semble si complexe, si ardu? » À cette question ô combien pertinente, offrons une réponse toute simple : « D’abord et avant tout pour les élèves. »

La différenciation n’est pas seulement le fait d’offrir un choix d’activités a nos élèves, mais d’offrir ces options pour des raisons concrètes basés sur des données qu’on a ramassés (et qu’on ramasse tout le long de l’année) durant les situations d’évaluations.

On peut différencier selon les habilites de nos élèves, selon leurs intérêts, et selon les modalités d’apprentissages pour s’assurer qu’on offre un enseignement bien balancé pour toutes les élèves dans la classe. Je souligne ‘toutes les élèves’ parce que la différenciation n’est pas seulement pour les élèves en difficultés. En fait, Carol Ann Tomlinson a commencé à développer une pédagogie différencié pour répondre aux besoins des enfants doués. Ce sont des enfants qui sont souvent oubliés dans la salle de classe.

Et vous, est-ce que vous pratiquez la différenciation dans votre salle de classe? Si oui, comment? Sinon, comment est-ce que vous répondez aux besoins de vos élèves?

Quelques ressources

POUR TENIR COMPTE DE CHACUN: LA DIFFÉRENCIATION PÉDAGOGIQUE (pdf) par Marie-Hélène Guay, en collaboration avec Guylaine Legault et Caroline Germain

Différenciation Pédagogique, présentation créer par l’ACSQ

Teaching Diverse Learners, site web et vidéo

L’évaluation pour apprendre

L’évaluation fait une grande partie de nos tâches en enseignement. Je dirais même que c’est la partie déterminante de notre travail. Pourquoi enseigner si on n’a pas de moyen de montrer que ce qu’on fait est utile et efficace? Pourquoi apprendre si on n’a pas de moyen de montrer qu’on a bien appris quelque chose?

Mais, l’évaluation est un gros mot assez chargé. Qu’est-ce que vous pensez quand vous l’écoutez? Pour certains, le mot apport des sentiments d’angoisses (pour les enseignants ainsi que les apprenants!), pour d’autres de finalité parce que plus souvent que non l’évaluation vient à la fin d’une activité ou d’une série de situations d’apprentissages, et pour d’autres même la confusion – de quelles sortes d’évaluation parlez-vous, en fait?

L’évaluation pour apprendre et non de ce qu’on a appris

Je pense que la meilleure façon de traiter le concept d’évaluation est de penser à l’évaluation comme un outil qui peut aider l’apprentissage et l’enseignement. Les évaluations ne doivent pas tout le temps se passer à la fin d’une situation d’apprentissage! Quand elles sont faites durant les situations d’apprentissage, on peut beaucoup apprendre de ce que nos élèves connaissent et sont capables de faire ainsi que si nos méthodes d’enseignement devraient être modifier ou non. De plus, d’offrir plusieurs occasions d’évaluation donne à nos élèves plusieurs occasions de nous montrer ce qu’ils connaissent et peuvent faire. Si on garderait l’évaluation pour la fin on manquera la possibilité de ramasser toute cette information précieuse et valable!


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Quelques exemples d’évaluation pour apprendre

Des évaluations diagnostiques

Avant de commencer une situation d’apprentissage j’aime donner des pré-tests. Ils sont très utiles pour m’informer de quoi les élèves connaissent déjà pour que je n’enseigne pas quelque chose de trop facile ni de trop difficile ni inutile! Les pré-tests peuvent être dans la forme de petit test stylo-papier ou bien un discussion avec la classe. Je préfère une discussion, car c’est beaucoup plus intéressants pour moi 🙂 Une autre style de pré-test que j’aime utiliser est le mur de graffiti. J’installe un grand morceaux de papier sur un mur et j’en donne des marqueurs à mes élèves. Ensuite je leur donne du temps pour dessiner et/ou écrire tout ce qu’ils savent déjà au sujet d’étude. C’est bien aussi de finir une situation d’apprentissage avec un autre mur de graffiti, cette fois si remplie des dessins/textes de ce qu’ils ont appris.

Des évaluations formatives

Après la discussion préliminaire, ou durant n’importe quelle section d’une situation d’apprentissage, je pourrai demander des cartes de sortie ou chaque élève doit écrire soit ce qu’ils en connaissent déjà ou ce qu’ils ont appris durant la leçon ou une réponse à une question spécifique pour me donner avant que je les laisse sortir de la salle de classe. C’est une façon simple et vite fait pour prendre la température des connaissances dans une salle de classe!

On est toujours en train d’observer nos élèves pendant qu’ils travaillent, pourquoi pas faire ça d’une manière délibérée qui pourrait nous aider à évaluer leurs habilites avec le sujet d’étude? Des grilles d’observations sont excellents pour organiser nos idées en observant chaque élève. Les résultats servent à nous informer de quoi on devrait ajuster dans notre enseignement ainsi que si on devra prendre un peu plus de temps avec un ou quelques élèves pour qu’ils soient bien sur le chemin d’apprentissage.

En fin de compte, des évaluations diagnostiques et des évaluations formatives servent à prendre le pouls de nos élèves avant et pendant qu’ils apprennent pour leur assurer un enseignement de qualité qui répond a leurs besoins durant la situation d’apprentissage.

Et vous, est-ce que vous avez des exemples d’évaluations diagnostiques ou formatives que vous aimez?

Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle crée par Horacio Bella et modifié par Tracy Rosen. Traduction (niss.fr).
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